Une nouvelle analyse démontre que l’afatinib* est associé à un taux de survie globale significatif dans le traitement de première intention des patients atteints de cancer du poumon présentant la mutation du récepteur du facteur de croissance épidermique (R-EGF) la plus courante
Les données présentées dans le cadre de la réunion de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) démontrent une réduction du risque de décès avec le traitement de première intention par afatinib* comparativement à la chimiothérapie[i].
Burlington, Ontario – 29 mai (à confirmer) 2014 – Boehringer Ingelheim a annoncé les résultats d’une nouvelle analyse de la survie globale groupant deux études de Phase III (LUX-Lung 3 et 6) et démontrant que les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) au stade avancé dont la tumeur porte la mutation du R-EGF la plus courante (délétion de l’exon 19) ont vécu plus longtemps s’ils avaient reçu un traitement par afatinib* par rapport à la chimiothérapie[i]. L’afatinib* a permis de prolongé la survie médiane des patients atteints de cancer du poumon avec mutations du R-EGF courantes comparativement à la chimiothérapie standard de 3 mois (27,3 par rapport à 24,3 mois), réduisant ainsi de façon significative le risque de décès de 19 % (RRI = 0,81, IC 0,66, 0,99; p=0,037). La réduction la plus marquée du risque de décès, soit de 41 % (RRI = 0,59, IC 0,45, 0,77; p<0,001), a été observée chez les patients dont la tumeur présentait le type le plus courant de mutation du R-EGF (délétion de l’exon 19 du gène du R-EGF)[ii], lequel est présent chez environ 48 % des patients avec mutation du R-EGF[iii]. Chez les patients présentant la mutation de l’exon 21 (L8585R), aucun impact sur la survie globale n’a été observé (RRI = 1,25, IC 0,92, 1,71; p=0,160)[iv].
L’afatinib fait partie d’un groupe de traitements anticancéreux appelés inhibiteurs de la tyrosine-kinase (ITK). Les résultats regroupés des études LUX-Lung 3 et 6 sont significatifs puisqu’à ce jour aucun ITK ciblant le R-EGF homologué au Canada n’avait démontré un bienfait sur la survie globale dans le cadre d’un traitement de première intention chez les patients atteints de CPNPC au stade avancé avec mutation du R-EGF[v],[vi],[vii],[viii],[ix][x],[xi],[xii]. Les résultats de l’analyse seront présentés dans le cadre de la 50e Réunion annuelle de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) qui aura lieu à Chicago du 30 mai au 3 juin 2014.
Les conclusions de cette analyse s’ajoutent aux résultats publiés antérieurement portant sur le délai avant la croissance tumorale (survie sans progression) et la maîtrise améliorée des symptômes du cancer du poumon (toux et essoufflement) avec l’afatinib comparativement à la chimiothérapie standard[xiii].
«L’afatinib* est maintenant le premier traitement ciblé de première intention au Canada à avoir démontré une prolongation de la survie chez les patients atteints de cancer du poumon avec mutation du R-EGF», a déclaré le Dr Barbara Melosky, oncologue médicale à la BC Cancer Agency et professeure agrégée de médecine à l’Université de la Colombie-Britannique. «L’afatinib semble également procuré un bienfait au niveau de la qualité de vie, notamment une amélioration des symptômes invalidants, tels que la toux, la douleur et l’essoufflement. Compte tenu de ces bienfaits, l’afatinib est considéré comme étant un nouvel outil potentiel pour traiter le cancer du poumon avec mutation du R-EGF.»
Traitement post-progression de la maladie
«Le cancer du poumon est plus qu’une simple maladie. Par conséquent, il est important d’évaluer de nouvelles stratégies et de continuer à identifier de nouvelles associations thérapeutiques pour bien lutter contre cette maladie, plus particulièrement chez la population de patients difficile à traiter», a ajouté le Dr Melosky.
Les résultats d’une autre étude de Phase III sur le traitement par afatinib* administré à des patients atteints du cancer du poumon (LUX-Lung 5), qui seront également présentés dans le cadre de la réunion de l’ASCO, ont démontré qu’il est avantageux de poursuivre le traitement par afatinib* en association avec une chimiothérapie une fois que la tumeur a commencé à progresser sous traitement par afatinib* seul (traitement post-progression)[xiv]. Cette étude de Phase III a comparé l’afatinib* administré en association avec une chimiothérapie à la chimiothérapie seule chez des patients atteints de CPNPC métastatique au stade avancé suivant plusieurs échecs thérapeutiques, notamment la chimiothérapie, un inhibiteur de la TK ciblant le R-EGF de première génération et l’afatinib* administré seul[xv].
Les patients qui ont poursuivi le traitement par afatinib* et reçu une chimiothérapie suite à la progression de leur maladie sous traitement par afatinib* seul ont présenté un délai additionnel avant la croissance de la tumeur comparativement au groupe qui avait cessé le traitement par afatinib* et qui ne recevait que la chimiothérapie (croissance de la tumeur retardée de 5,6 mois et de 2,8 mois, respectivement)[xvi], ce qui correspond à une réduction de 40 % du risque de progression de la maladie[xvii]. Les manifestations indésirables les plus courantes observées chez les patients traités par afatinib* ou chimiothérapie étaient la diarrhée (53,8 % vs 6,7 %), la perte des cheveux (alopécie) (32,6 % vs 15,0 %) et la faiblesse (asthénie) (27,3 % vs 28,3 %)[xviii].
«Les résultats de l’étude LUX-Lung 5 sont prometteurs étant donné qu’ils suggèrent la possibilité d’une nouvelle stratégie pour les patients difficiles à traiter», a déclaré le Dr Melosky.
Cancer du poumon avec mutation du R-EGF : La nouvelle facette du cancer du poumon
Entre 10 et 15 % des personnes de race blanche et environ 40 % des Asiatiques atteints de cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) présentent des mutations du R-EGF[xix]. Une mutation du R-EGF survient chez environ 20 % de tous les cas de cancer du poumon[xx], et le CPNPC représente plus de 85 % de tous les diagnostics de cancer du poumon[xxi].
Les mutations du R-EGF sont également plus courantes chez les personnes n’ayant jamais fumé comparativement aux fumeurs ou ex-fumeurs[xxii]. Jusqu’à 15 % des personnes recevant un diagnostic de cancer du poumon n’ont jamais fumé[xxiii]. Les femmes qui ne fument pas sont plus susceptibles de souffrir de cancer du poumon que les hommes qui ne fument pas[xxiv].
Au sujet du cancer du poumon au Canada
Selon la Société canadienne du cancer, environ 25 500 Canadiens et Canadiennes ont reçu un diagnostic de cancer en 2013 et, de ce nombre, 20,200 en sont décédés[xxv]. Plus de la moitié des nouveaux cas de cancer (52 %) étaient des cancers du poumon, du sein, colorectal et de la prostate[xxvi]. Le cancer du poumon est la principale cause de décès dus au cancer, entraînant plus de décès chez les Canadiens et Canadiennes que les trois autres types de cancer regroupés[xxvii]. En tant que principale cause de décès dus au cancer chez les hommes et les femmes au Canada, on estime qu’en moyenne 55 Canadiens meurent du cancer du poumon chaque jour[xxviii].
Malgré ces statistiques, les efforts de recherche et de financement en cancer du poumon sont loin d’être à la hauteur. En effet, seulement 7 % du financement en recherche spécifique au cancer et seulement 0,1 % des dons pour la lutte contre le cancer sont consacrés au cancer du poumon, et ce, même si cette maladie est à l’origine de 27 % cent des décès d’origine cancéreuse[XXX].
Au sujet de l’afatinib
L’afatinib a été homologué au Canada sous la marque GIOTRIF® en novembre 2013. Il s’agit d’une monothérapie ciblée pour le traitement des patients présentant un adénocarcinome du poumon métastatique (y compris un épanchement pleural diagnostiqué à la cytologie) porteurs de mutation(s) activatrice(s) du récepteur du facteur de croissance épidermique (R-EGF) et n’ayant jamais reçu d’inhibiteur de la tyrosine-kinase du R-EGF[xxix]i. Le mécanisme d’action unique de l’afatinib lui permet d’inhiber le R-EGF (ErbB1) ainsi que d’autres membres pertinents de la famille ERbB jouant un rôle essentiel dans la croissance et la propagation des cancers les plus envahissants et des cancers associés à un taux de mortalité élevé. La liaison covalente et, par conséquent, irréversible de l’afatinib diffère ce celles des autres composés à liaison réversible du fait qu’elle procure une inhibition complète, sélective et soutenue de la famille ERbB[xxx].
Au sujet de Boehringer Ingelheim (Canada) Ltée
Boehringer Ingelheim, dont le siège social est situé à Ingelheim, en Allemagne, se classe parmi les 20 compagnies pharmaceutiques les plus importantes au monde. La compagnie compte 142 filiales à l’échelle mondiale, pour un total d’environ 47 400 employés. Fondée en 1885, la multinationale familiale se consacre à la recherche, au développement, à la fabrication et à la commercialisation de produits thérapeutiques innovateurs de qualité pour la médecine humaine et vétérinaire.
Fidèle à sa culture, Boehringer Ingelheim s’engage à agir de manière socialement responsable en prenant part à des projets sociaux à portée internationale, tels que «Making more Health» et en faisant preuve de compassion envers ses employés. Le respect, l’équité en matière d’emploi et la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale sont à l’origine même de la coopération mutuelle. La protection et la durabilité de l’environnement sont des facteurs intrinsèques à toutes les activités de Boehringer Ingelheim.
En 2013, Boehringer Ingelheim a affiché des ventes nettes d’environ 14,1 milliards d'euros et investi 19,5 % de cette somme dans la recherche et le développement.
Boehringer Ingelheim a commencé à exploiter le marché canadien en 1972 à Montréal au Québec et son siège social est maintenant situé à Burlington en Ontario. Boehringer Ingelheim compte plus de 550 employés au Canada. Pour obtenir plus d’information, visitez www.boehringer-ingelheim.ca
Pour plus d’information, communiquez avec :
Jennifer Mota
Boehringer Ingelheim (Canada) Ltée
jennifer.mota@boehringer-ingelheim.com
905-631-4739
Références
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xixSchuler M, et al. Continuation of afatinib beyond progression: results of a randomized, open-label, phase III trial of afatinib plus paclitaxel (P) versus investigator’s choice chemotherapy (CT) in patients (pts) with metastatic non-small-cell lung cancer (NSCLC) progressed on erlotinib/gefitinib (E/G) and afatinib: LUX-Lung 5 (LL5). Abstract Submission. 2014 American Society of Clinical Oncology (ASCO), 50th Annual Meeting. Chicago, IL.
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xxviihttp://www.statcan.gc.ca/pub/82-624-x/2011001/article/11596-eng.htm, last accessed May 15, 2014.
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xxxiGIOTRIF® Canadian Product Monograph. Page 3.
xxxiiGIOTRIF® Canadian Product Monograph Page 18
Notes
*L’autorisation de mise en marché n’a pas été obtenue de Santé Canada pour ces allégations.